dimanche 9 janvier 2011

9. Ecrits vains ?

Jacques Audiberti, écrivain natif d'Antibes, aura apporté sa belle pierre taillée à la littérature. Il distingue les "écrivains", qui se bagarrent avec la langue, des "écrivants" qui utilisent le langage pour écrire mais sans éprouver le besoin de faire évoluer le langage, il ajoute la catégorie des "écriveurs" qui utilisent l'écriture au service d'une autre forme d'art (théâtre, cinéma, opéra etc). Cette distinction est reprise par Roland Barthes, natif de Cherbourg, qui ne semble séparer l'écrivain que de l'écrivant.

Raymond Queneau, écrivain natif du Havre ( un autre département maritime), affirme, lui : C'est en écrivant qu'on devient écriveron", Maurice Fombeure mentionne que c'est en lisant qu'on devient liseron.
A l'heure d'Internet nul doute, maintenant que tout un chacun se sent albatros au milieu des hommes d'équipages, que ces distinctions ne deviennent, pour une très large part, caduques.
En France, pays littéraire par excellence, l'écrivain est reconnu souvent quand il publie ses ouvrages dans une maison d'éditions si possible implantée dans Paris intramuros (il s'agit alors d'une "grande maison d'éditions" ou d'un "grand éditeur parisien") Tous les autres peuvent souvent se contenter du titre de vaillants écrivaillons, tentant de publier à la va-comme-je-te-pousse leurs plaquettes ou leurs monstres (parfois en ligne, d'ailleurs)
Ainsi, tout aura donc bien changé avec Internet, les blogues et les sites. Bien des écrivains morts ont un site animé par leurs amis (voyez par exemple celui de Georges Simenon ou celui de Jules Renard). D'autres, bien connus, et néanmoins vivants, y exercent leur autre métier de critiques... Les écrivains vivants d'un certains renom, édités à Paris ou Arles ont aussi leur blogue, plus ou moins actif. Je vous en épargne la typologie, allez y voir...Dans le désordre, Michel Del Castillo (prix Audiberti 2010), Alina Reyes, Claro, Marc Villemain,

Laure Limongi (Autoportrait?)

Laure Limongi, Alain Mabanckou, Gilles Monplaisir, François Martini, Cécile Delalandre, avec une mention particulière pour "Les penchants du roseau" animé par Christian Domec, écrivain, blogueur, maintenant éditeur.
Bon ,(mauvais gag), ça suffit c'est dimanche... A dimanche.

P.S. (Lundi 10 janvier 2011, j'apprends la création d'un nouveau blog littéraire par Marc Villemain et Eric Bonnargent, L'ANAGNOSTE (à suivre)...
Le samedi 29 octobre 2011, à Florence chez Botticelli et  dans les rues de Turin, en compagnie de Nietzsche, Pavese et De Chirico, à  l'hôtel Monna Lisa, en même temps qu'à Istanbul et en bien d'autres lieux.
Le 23 novembre 2011, JOUR UN.9, où il se trouve bien, et se demande comment il aurait pu en être autrement, comme Nietzsche à Nice...


 Le vendredi 13 mai 2012,  LEO NEMO L'ETERNITE ROMAN. LIVRE UN. Chapitre 13.

2 commentaires:

  1. Avec tous ces écrivains c'est de lecteurs que l'on va manquer !
    Ce billet est agréable car il a une voix, très rageuse semble-t-il et ça, ça me plaît !

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