samedi 26 février 2011

16. Gide et Gidouilles.

Blog gidien.
LEO NEMO L'ETERNITE ROMAN
Chapitre II sur le blog de la NOUVELLE REVUE AZUR :
Le 5 novembre 2011, où il n'y a toujours pas d'os dans le saucisson.
Le 30 novembre 2011, JOUR UN.16, à vous de jouer maintenant, pour la Sagesse et la Beauté finale !
Le 26 décembre 2011 

dimanche 20 février 2011

15. François Nourissier meurt : un nouveau pape va-t-il être appelé araignée ?

Revue nécrologique( Décidément). Comment les blogs que je lis auront-ils réagi à la mort de François NOURISSIER ? Pierre ASSOULINE aura, comme d'habitude salué l'écrivain, ce qui lui aura attiré quelque remarque sarcastique...Paul EDEL, l'aura cité. KALLYVASCO (Léon Mazzella) se sera risqué, comme moi aujourd'hui, au jeu de mot, un peu plus intellectuel que le mien cependant.
LEO NEMO se sera contenté d'un commentaire élogieux, parmi les commentaires du Chapitre 1 de LEO NEMO L'ETERNITE ROMAN.


Mais la vie, donc la littérature, qui se passe bien de pape, continue , même si Sollers , seule éminence grise, pape libertin et drolatique, mandarin lubrique et immodeste, semble toujours régner sur la Principauté gallimardienne qui détient les clés du royaume des Lettres françaises. Et, cette semaine, j'ai particulièrement remarqué deux billets. Chez CLARO & dans l'ANAGNOSTE.
Chez LE PETIT CELINIEN j'ai apprécié les archives sonores de France-Culture.
C'est tout pour aujourd'hui, vous pouvez ranger vos cahiers et continuer à skier.

Le 4 novembre 2011, où je me réjouis du prix Apollinaire 2011 obtenu par mon ami Jean Claude Don Pirotte.
Le 29 novembre 2011, JOUR UN.15, c'est à vous de jouer, vous êtes LIBRES de ne pas vous libérer.
Le 25 décembre 2011 



samedi 12 février 2011

14. A la recherche d'Andrée Chedid



Je n'aurai jamais lu vraiment Andrée Chedid, il aura donc fallu qu'elle meure, à l'âge de 91 ans, le 6 février 2011, pour que je parte à sa recherche.Wikipedia m'apprend d'abord qu'il existe un site officiel. Léger étonnement, voire déception, le site de cette poétesse francophone est entièrement en anglais. Un autre site, francophone, s'intitule officiel, mais est en fait un site personnel qui m'apprend qu'elle aura été célébrée en 2010 par le "Printemps des poètes". Je découvre sur le site de cette manifestation, ce premier poème


L'Autre.
  Je est un autre. » Arthur R.

À force de m’écrire
Je me découvre un peu
Je recherche l’Autre

J’aperçois au loin
La femme que j’ai été
Je discerne ses gestes
Je glisse sur ses défauts
Je pénètre à l’intérieur
D’une conscience évanouie
J’explore son regard
Comme ses nuits

Je dépiste et dénude un ciel
Sans réponse et sans voix
Je parcours d’autres domaines
J’invente mon langage
Et m’évade en Poésie

Retombée sur ma Terre
J’y répète à voix basse
Inventions et souvenirs

À force de m’écrire
Je me découvre un peu
Et je retrouve l’Autre.











édition Printemps des poètes

Continuant à surfer sur le moteur de recherche je m'aperçois que j'aurai raté l'hommage rendu par France Culture, une occasion d'entendre la voix d'Andrée Chedid et le récit qu'elle fait de sa vie et de son oeuvre, et d'abord l'évocation de son enfance en Egypte ainsi que son retour, plus tard, avec son mari, au Liban,

puis sa vie à Paris, à partir de 1946. J'apprends qu'elle aura commencé à écrire et publié d'abord en anglais... Elle est remarquée par Pierre Seghers et René Char. Ses premiers poèmes en français sont publiés par Guy Lévis Mano.
Et, en ce dimanche 13 février, 7 jours après la mort d'Andrée Chedid, j'aurai mis en ligne "Le Jardin perdu"[celui, retrouvé, du (re)commencement...]
Le 3 novembre 2011, où l'on apprend que la France ne va plus être un gros mot depuis l'attribution le 2.11.11 du Prix Goncourt à Alexis Jenni (L'Art français de la guerre, Gallimard) qui par ailleurs dessine sur un blog. Le Renaudot à Limonov de Emmanuel Carrère (P.O.L.).

Le 28 novembre 2011 est le JOUR UN.14, un Lundi, seul jour de la semaine entièrement consacré à l'acte d'écrire lui-même, stylo, cahier, ordinateur, facebook. Ce jour, 28.11  = 14 x 2.11 est la date anniversaire du, parrain Philippe Sollers, catholique et libertin, écrivain professionnel, né le 28 novembre, à Talence (Gironde) en 1936, il fête aujourd'hui ses 75 ans d'existence, et célèbre Casanova, né à Venise, le 2 avril 1725 et mort à Dux en Bohême le 4 juin 1798, à l'âge de 73 ans, aventurier et écrivain français, c'est à dire écrivant en français. Le manuscrit de L'Histoire de ma vie est exposé à la B.N.F.
Il commence à être numérisé et mis en ligne.


http://www.youtube.com/watch?v=hYqp7AAjcr4&feature=player_embedded#!
Le 24 décembre 2011
Le samedi 14 janvier 2012. LEO NEMO L'ETERNITE ROMAN. LIVRE UN. Chapitre 14.





samedi 5 février 2011

13. Edouard et Maria.

(...)
Nous écrivons comme ça. Nous contons ces histoires sempiternellement reprises. L'avion a mélangé les langues, te voici là en présence de toutes les langues du monde, il faudra que tu déboussoles celle que tu pratiques, vous ne pouvez pas la laisser aussi mollement à saturation, et si tu disposes d'une autre langue non pas en réserve mais dans la ressource de ta vie, alors vous convoquez le choc, l'éclat mais d'en dessous, la chatoyance sans affichat, ou l'une par l'autre ces langues se révèlent à elles-mêmes et au monde qu'elles vivent.
(...)


Nous-Je te saluons
Edouard le
Glissant
Re-parti
En voyage


(...)

Nous écrivons comme ça, nous tombons dans la lumière du monde, nous concassons combien de roches. Et si vous ne vivez pas dans la passion des paroles, tu voyages pourtant, sans peut-être concevoir où ça finira, mais tu sais bien que le voyage est un récit qui tire à conclusion, on ne voyage qu'à conclure, même alors qu'on n'en sait rien ou pas grand-chose.

(...)


C'est à la Martinique, ton timbre poste à toi, ton territoire que tu vas poétique,
Réussir à vivre peu de temps après que le feu de la Montagne encore aura failli surgir.
Et de cette île, sans fin parcourue, du Nord au Sud, enfant de Sainte-Marie,
Olifant du Lamentin, sentinelle du Diamant, lisant, parlant, écrivant, que tu nous auras écrit, de la
Lézarde au Tout-Monde, recréant ce singulier Archipel Antilles-Mississipi-New York-Paris
Enfantant ce langage métissé, ces images sculptées par toute la musique de l' univers.

(...)

C'était comme ça pour les Antillais. Ils partaient chacun de son côté , mais forcémént ils menaient plusieurs vie à la fois. La vie en mouvenment qu'ils poursuivaint au loin, les amis, la famille s'il se trouve, tous ces apparentements nouveaux mais où on ne connaissait d'eux que cette part d'eux-mêmes qu'ils avaint en quelque  sorte déportée; la vie tout arrêtée qu'ils tenaient en réserve au plus secret, un cassis devant Bezaudin, une caye dans la mer, une source dans une Maison, où préserver aussi la terre dont ils eussent tant voulu être les gardiens; la vie hasardeuse enfin, dont ils rêvaient, la liberté, la rencontre entre les îles, le chemin caraïbe, la chose à construire, et qui faisait qu'ils déparlaient tant et se combattaient tellement entre eux.
Et je /nous te saluons aussi Maria, puisque tout est Littérature, même le reste, je /nous t'aimons, toi dont le corps aura disparu, le même jour que celui du Poète, tous deux à Paris, le 03. 02. 2011; que vos âmes parcourent ensemble, à jamais, L'AUTRE TOUT-MONDE, ce miroir de la douleur et de la beauté du nôtre.

Ainsi nous pensons à vous, Edouard Glissant, Maria Schneider, en ce 2. 11. 2011, jour des morts, que nous prions pour que vos âmes n'errent point trop longtemps et nous rejoignent bien tôt.
En tout cas, le 27 novembre 2011, JOUR UN. 13, ma Joie Demeure.

Le 23 décembre 2011, je reçois de la part d'Isa